Un mois après sa sortie, je vous propose aujourd’hui de découvrir mon test de Puppeteer. Exclusivité Playstation 3, ce nouveau jeu de Sony Japan Studio vous propose de vivre les aventures de Kutaro, un jeune garçon qui cherche à revenir sur Terre après avoir été kidnappé, emmené sur la Lune et transformé en marionnette de bois.
Alors est ce que le jeu qui fait partie des derniers titres du studio sur PS3 vaut le coup ? Réponse dans ce test.
Sauvez le royaume de la Lune
Tout commence alors qu’un jeune garçon nommé Kutaro se fait kidnapper, emmener sur la lune et transformer en marionnette par le Roi Ours. Ce dernier, qui a pris possession du royaume après avoir trahi la Déesse lunaire, séquestre des enfants de la terre pour s’en servir comme esclaves. Mais le pauvre Kutaro va faire partie de la liste de ceux que le tyran décapite en un seul geste juste par plaisir. Le pantin se retrouve donc sans caboche mais grâce à l’aide de la sorcière Ezma Potts et du chat Ying Yang, notre héros va trouver des têtes de substitution qui vont lui permettre de tenter de mettre un terme au règne du plantigrade et de trouver un moyen de rentrer chez lui.
Après que le chat Ying Yang vous ait tenu compagnie un court instant, ce sera au tour de la princesse Pikarina de vous accompagner tout au long de votre aventure. Fille du soleil, elle est venue au royaume de la lune pour savoir ce qu’était devenue la Déesse Lunaire avant de se faire kidnapper par le Roi Ours. Heureusement pour elle, Kutaro et son compagnon félin vont la sauver des griffes du despote. Le duo part donc à la recherche des 12 morceaux de Pierre de Lune que détiennent les 12 généraux du Roi Ours qui ne sont ni plus ni moins que les représentants du zodiaque chinois.
A en perdre la tête
Avant de partir dans cette quête, vous allez avoir le droit à un petit tutoriel qui va vous apprendre les divers mouvements que peut faire Kutaro. Mais vous allez surtout apprendre à vous servir de Calibrus. Cette paire de ciseaux magique qui appartenait autrefois à la Déesse de la Lune a été utilisée par le Roi Ours pour prendre le pouvoir. Après lui avoir subtilisé, vous serez en mesure de découper tout ce qui bouge et surtout les ennemis qui se dresseront sur votre chemin. Elle vous servira aussi à évoluer dans les environnements du jeu et à atteindre des endroits hors de portée en temps normal.
Mais Calibrus n’est pas le seul moyen dont vous disposez pour affronter les 12 généraux et le Roi Ours. Durant la première moitié de l’aventure, Kutaro débloque quatre têtes spéciales qu’il est impossible de perdre contrairement à toutes celles que vous ramassez un peu partout. Celles-ci vous permettent par exemple de lancer des bombes, vous protéger avec un bouclier de chevalier, d’atteindre des zones inaccessibles grâce à un crochet télescopique ou encore de faire des attaques lourdes. La centaine d’autres têtes que vous trouvez n’ont pas de pouvoirs. Elles servent juste de vie à Kutaro et à débloquer certains bonus cachés dans chaque niveaux. Dommage que le concept ne soit pas plus poussé que cela mais ces têtes donnent une certaine rejouabilité au jeu si vous voulez trouver tous les passages secrets.
Le mode 2 joueurs que Sony Japan Studio a intégré au jeu est plus qu’anecdotique malheureusement… Seulement disponible en local, il y a de fortes chances que votre camarade s’ennuie à mourir en dirigeant la princesse Pikarina puisqu’il va passer son temps à interagir avec le décor pour trouver de nouvelles têtes à Kutaro ou pour lui dénicher des fragments de pierre de lune. On comprend mieux pourquoi il n’y a pas de mode coopération en ligne.
Des ambiances variées
Pour ceux qui ne parlent pas un mot d’anglais, puppeteer signifie marionnettiste. C’est pour cela que toute l’histoire du jeu se déroule dans un décor de théâtre de marionnettes. Ici on peut même dire qu’il s’agit de Bunraku (théâtre de marionnette traditionnel japonais) vu l’origine du jeu et certaines inspirations. En prime vous aurez même le droit à un narrateur qui raconte l’histoire avec beaucoup d’humour et un public qui réagira à tout ce qui se passe à l’écran. Bon je vous rassure, on n’est pas non plus devant une scène du théâtre de Guignol.
Le point fort du jeu de Sony Japan Studio est que les décors des sept actes sont très variés et leur designers se sont inspirés de pas mal d’univers. Vous vous baladez sur un vieux galion pirate, dans le désert, dans une forêt hantée, dans le Far West ou encore dans de vieux châteaux. Comme je dis un peu plus haut, une touche japonaise est présente dans certains décors ou personnages comme le dieu des mers que vous croisez et qui a l’apparence d’un Nebuta, ces chars de papier géants fabriqués chaque année pour un festival qui leur ai dédié sur l’archipel nippon. Mais en plus de l’ambiance japonisante, les développeurs ont créé d’autres niveaux qui s’inspirent de films de Tim Burton comme l’Étrange Noël de Mister Jack ou d’autres productios comme Pirates des Caraïbes par exemple.
Pour ce qui est de la bande originale du jeu, certains passages devraient vous rappeler quelque chose. Par exemple, la musique sur l’interface de la Playstation 3 avant de lancer le jeu fait penser directement à un certain sorcier de Poudlard. Normal puisque la BO a été faite par Patrick Doyle, auteur des musiques du film Harry Potter et la Coupe de Feu. Sinon les ambiances sonores collent parfaitement au level design des différents niveaux et il faut vous attendre de temps à autre à voir les personnages du jeu chanter comme dans un dessin animé de Disney mais avec l’humour en plus.
Une durée de vie acceptable
J’aurais pensé que le jeu aurait une durée de vie plus courte. Bon ce n’est pas non plus 50 heures de jeu qui vous attendent mais entre 8 et 10. Il faut dire qu’il y a pas mal de phases de dialogues par moments. Si vous voulez vous amuser à collectionner la centaine de tête de Kutaro dispersées dans les sept actes du mode histoire, je pense qu’il vous faudra quelques heures de jeu en plus. Mais à mon avis, seuls les chasseurs de trophées referont encore et encore les niveaux afin de trouver toutes les têtes et les niveaux bonus qui sont cachés.
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Encore une bonne création de Sony Japan Studio
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Je dois l’avouer, Puppeteer est plus marrant et plus fun que ce que je le pensais. Malgré un ou deux défauts, j’ai vite fait accroché au titre de Sony Japan Studio. Voir que le jeu s’est vendu à moins de 40.000 exemplaires en un mois de commercialisation est tout de même étonnant mais je pense que le choix de le commercialiser en Septembre face à des mastodontes comme Grand Theft Auto V, Fifa 14 ou Pro Evolution Soccer 2014 y est peut-être pour quelque chose. Bref, si vous aimez les jeux de plateforme 2D avec un bon gameplay et de l’humour, je vous conseille fortement Puppeteer, une fois que vous aurez visité Los Santos en long en large et en travers ! | |||
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