Après avoir découvert Stan, Kyle, Cartman, Kenny et le petit village de South Park à la télévision en 1997, vous pouvez les redécouvrir dans le jeu vidéo South Park : The Stick of Truth. Il se présente sous la forme d’un RPG qui reprend le chara design et l’humour qui a fait la renommée de la série télévisée depuis presque 20 ans.

L’univers est également présent puisque les fans reconnaitront facilement les personnages, les lieux et également des objets qui ont été utilisés au fil des épisodes. De nombreux clins d’œil seront également fait tout au long de l’aventure, seriez-vous les reconnaitre ? En attendant, place au test !

Le nouvel arrivant à la conquête de South Park !

Vous l’aurez deviné, cette personne, c’est bien vous. Après avoir personnalisé votre héros, votre famille emménage dans cette petite ville paisible et vos parents veulent que vous vous fassiez des amis. Une fois dehors, un coup d’œil à la carte s’impose et l’on peut y voir que tout le village y est fidèlement représenté et même si elle n’est pas très grande contrairement à d’autre RPG, l’ambiance est bien présente. Un «Timmy Express» (le gamin en fauteuil roulant pour ceux qui ne connaissent pas) vous permet même de vous déplacer rapidement d’un point à un autre. Ces-derniers devront être débloqués préalablement bien entendu. Vous pouvez entrer librement dans les maisons voisines et autres magasins  afin de récupérer ou d’acheter des objets qui vous seront utiles dans votre quête.

Mais quelle est-elle ? En vous promenant dans les rues de la petite ville vous tomberez rapidement sur votre premier ami, sauf qu’il est en train de se battre. Après l’avoir aidé, ce-dernier que certain reconnaitront puisqu’il s’appelle Butters, vous emmènera voir son chef nommé le Roi Sorcier qui n’est d’autre que Cartman. Pour faire simple, les enfants ont mis en place un grand jeu. Ils sont dans deux camps différents, les Elfes, menés par quelqu’un dont je vous laisserai la surprise et les humains, menés par Cartman et dont vous ferez partis. Le but du jeu étant de garder «l’artefact magique» nommé «Stick of Truth» ou «Bâton de la Vérité» puisqu’il permet de diriger le monde. Mais lorsque les méchants Elfes lancent une attaque contre votre royaume de Kupa Keep, ils réussissent à voler ce fameux bâton. Voulant mettre votre entrainement à l’épreuve, Cartman vous enverra le récupérer. L’histoire étant trop banal, c’est pourquoi des aliens, des gnomes voleurs de slips et autres ennemis aussi loufoques les uns que les autres feront leur apparition dans une histoire très bien ficelée qui vous fera même aller jusqu’au Canada ! Voyons les différentes classes pour y parvenir.

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Le Juif ou la classe ultime des RPG !

Et oui, dans South Park The Stick of Truth vous aurez la possibilité de choisir entre 4 classes : Guerrier, Mage, Voleur et bien sur le Juif. Il n’y a que dans South Park que l’on peut voir ca, surtout quand on sait ô combien Cartman les portent dans son cœur… Chaque classe possède ses propres attaques spéciales aussi déjantées les unes que les autres, et même s’il n’y a pas une grande rejouabilité, refaire un perso pour voir les différents pouvoirs vaut le détour. Il y en a quatre par classe qui se déverrouillent au fil des niveaux, sachant que le niveau maximum est 15 ce qui est très peu pour un RPG. A chaque fois que vous en gagnez un, vous obtenez un point de compétence afin d’améliorer le pouvoir de votre choix. Comme dans tout RPG qui se respecte, l’équipement est le point névralgique de votre personnage. En effet, même si la classe vous oriente vers un style de jeu particulier (corps à corps, distance, magie ou soin) les armes et les trois parties de vêtements (tête, corps et mains) évoluent au fil du temps et vous pouvez choisir ceux que vous voulez en fonction des bonus que cela procure. Il y a également des emplacements supplémentaires sur la plupart des objets (mais pas tous !) afin d’améliorer votre arme, comme par exemple augmentation des dégâts élémentaires, la perforation d’armure …, ou votre pièce d’armure avec une augmentation des résistances ou des soins…

Lors de votre épopée, vous ne sera pas seul car un allié se tiendra à vos coté pour vous aider et on regrettera l’absence de multi-joueurs ou surtout de coopération à deux qui aurai été très appréciée. Il y a en tout six alliés disponibles mais un seul sera présent sur le champ de bataille. Chaque allié possède ses propres pouvoirs et c’est à vous de faire équipe avec celui qui est le plus adapté ou le plus complémentaire à votre style de jeu. Petit bémol, même si ses dégâts augmentent en fonction de votre niveau,  son équipement ne peut pas être changé ce qui est dommage. Voyons les phases de combats.

Attendez-votre tour et ne trichez pas !

C’est le système de tour par tour qui a été adopté pour ce jeu et contrairement aux apparences et à l’univers décontracté, les combats restent stratégiques. Tout d’abord, il faut examiner les adversaires afin de connaitre les points faibles, les buffs ou leurs positions. Les ennemis peuvent être en mode riposte ou réfléchissant et donc respectivement contre-attaquer automatiquement en cas de dégâts au corps-à-corps ou à distance. Il faut donc bien étudier votre adversaire pour pouvoir s’en débarrasser rapidement et pour cela toute une panoplie d’actions et d’attaques est à votre disposition. Vous avez le choix entre utiliser soit, une potion, votre arme de mêlée ou à d’attaque distance, vos sorts ou encore une invocation.

Je n’en ai pas encore parlé mais lors de votre périple, vous rencontrerez des illustres personnages de South Park qui vous donneront le droit de les invoquer pendant un combat, sauf contre un boss. Ils occasionneront d’énormes dégâts à vos ennemis mais ne peuvent être utilisé qu’une fois par jour, à vous de ne pas les gaspiller. Une fois votre action sélectionnée, choisissez la cible et une petite phase de QTE s’offre à vous. Que ce soit un pouvoir ou une attaque basique, sa réussite engendrera des dégâts supplémentaires. Lorsque vous avez fini, vous passez votre tour et l’adversaire attaquera à sont tour etc., jusqu’à ce que mort s’en suive. Il en va de même lors que vous bloquez l’attaque d’un ennemi, si vous le faite dans le bon timing les dégâts subis seront réduits de moitié. Vous contrôlerez votre partenaire de la même façon et vous pouvez le remplacer par un autre, même en plein combat.

Les graphismes et l’occupation de l’espace

Je l’ai légèrement évoqué dans l’introduction, le design est reconnaissable et l’on se retrouve littéralement dans un épisode de la série surtout que toute l’aventure se déroule sur un plan 2D et non 3D comme on à l’habitude de nos jours (comme dans un Paper Mario pour ceux qui connaissent). Ce n’est pas pour autant que l’action est linéaire. Je m’explique : La profondeur de champ est telle, que des objets cachés ou des passages secrets sont disséminés dans le paysage et ce n’est pas si simple que tout le monde semble le croire. Autre spécificité de ce jeu, la carte est divisée en plusieurs quartiers et lorsque l’on passe d’un secteur à l’un il y a un mini-temps de chargement entre les 2 mais ce n’est pas si gênant que ca en a l’air. En revanche le jeu souffre de quelques ralentissements et de rares bugs ce qui gêne la progression.

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