Alors qu’un opus dédié exclusivement à la Playstation 4 a été annoncé par Compile Heart lors de la conférence pré-Tokyo Game Show de Sony au début du mois de Septembre, c’est aujourd’hui que sort officiellement Fairy Fencer F en exclusivité sur Playstation 3. Que vaut cette nouvelle création de Galapagos, la branche RPG des studios japonais ? Réponse dans ce test.
Partez à la chasse aux Fury
Dans Fairy Fencer F vous incarnez un jeune homme qui s’appelle Fang et qui ne pense qu’à une seule chose : Dormir et manger. Alors qu’il se balade dans le village de Zelwinds à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent, il tombe sur une mystérieuse épée plantée au pied d’un arbre et qu’il est là depuis une éternité, bien avant l’arrivée de l’homme. Un villageois lui explique que plusieurs personnes ont tenté de s’en emparer mais que personne n’a réussi jusqu’à maintenant. Cela n’intéresse pas plus que ça Fang mais lorsque l’homme lui raconte qu’une légende dit que toute personne qui manie ce genre d’arme peut avoir tout ce qu’il souhaite, le jeune homme tente sa chance dans l’objectif de demander toute la nourriture qu’il souhaite. Il arrive alors à extraire l’épée du sol et c’est à ce moment-là qu’Eryn fait son apparition. C’est la fée qui habite la lame que l’on appelle aussi Fury. Elle fait de Fang un Fencer et lui demande de l’aider à retrouver les autres Fury créées par les dieux dans les temps anciens et qui se retrouvent dispersées à travers le monde. Même s’il n’est pas très enchanté de la situation, le jeune homme accepte à contre cœur de partir dans cette nouvelle aventure.
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Côté personnages, on retrouve un peu le casting habituel de pas mal de jeux nippons comme le héros je-m’en-foutiste qui gagne du charisme au fur et à mesure de l’histoire, la fille tout mignonne et sensible, l’étrange bestiole qui sait parler sans compter sur les jeunes demoiselles aux fortes poitrines. Mais tout cela donne bien évidement des situations assez marrantes avec des dialogues dotés d’humour et quelques fois des situations aux limites de l’Ecchi.
Un gameplay basé sur les combos et les Fury
Le gameplay de Fairy Fencer F se déroule toujours de la même manière : Vous localisez une Fury sur la map. Vous évoluez dans un donjon et éliminant les monstres qui se dressent sur votre route. Et vous tuez le boss final afin de gagner une nouvelle Fury pour votre collection. Bon, je vous rassure, le jeu est un peu plus complet que ça avec une évolution des personnages que j’ai apprécié.
Chacun de vos persos possède seulement d’une seule Fury mais celle-ci peut prendre plusieurs formes comme une épée, une hache, une arme à feu ou des gants. Cela est dû au fait que le jeu dispose d’un système de combos qui permet à chaque personnage de combiner plusieurs attaques d’affilé en utilisant toutes celles disponibles. A vous de choisir les bons enchainements avec les combos que vous débloquez au fur et à mesure avec les points Weapon Boost (WP) gagnés au combat. Mais l’amélioration de vos Fury ne s’arrête pas là. Loin de là… Les points WP vous permettent aussi d’améliorer les statistiques de vos personnages au niveau de l’attaque et de la défense que ce soit sous votre forme originale ou lorsque vous fusionnez avec votre Fury. Toujours avec les points WP, vous pourrez débloquer des Skills pour des attaques plus puissantes, des sorts de magie d’attaque ou de défense, des habilités supplémentaires comme faire gagner de l’expérience à vos personnages même s’ils ne participent pas à un combat ou encore détecter des trésors dans les donjons.
Autre point important dans le jeu : Les Fury et les fées qui les habitent. Pour faire simple, les Fury sont des épées créées par les dieux qui sont dispersées aux quatre coins de la map du jeu et que vous devez retrouver afin de libérer la Déesse de son emprisonnement. Pour les localiser, vous pouvez faire confiance aux tuyaux de Lola que vous pourrez trouve sur la place du village de Zelwinds. Les Fury ont plusieurs emplois : Le premier est que vous pouvez en associer une à chaque personnage qui se verra alors attribuer plusieurs habilités supplémentaires. La seconde est que chaque Fury peut être plantée sur la map du jeu aux emplacements des donjons afin de vous donner des bonus supplémentaires lors de l’exploration de ceux-ci. Mais avant de pouvoir profiter de cela, il faut passer par la case Godly Revival où vous devez retirer les épées qui emprisonnent la Déesse avec les fées que vous détenez. Une fois la Fury à extraire choisie, vous participez à un combat plus ou moins difficile selon votre rang et à la fin de celui-ci votre Fury obtiendra les fameux bonus comme obtenir deux fois plus d’XP sur un donjon ou faire 10% de dégâts en plus par exemple. Pour finir, les Fées vous donnent de temps en temps quelques objets en cadeaux. Ce n’est pas le plus important mais ça sert toujours.
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Si vous vous débrouillez bien, Fairy Fencer F n’est pas très difficile. Mais même si la difficulté du jeu n’est pas très élevée, il m’est arrivé quelques fois de tomber contre des boss de donjons qui m’ont laissé aucune chance et m’ont mis KO en un rien de temps (Des fois en un seul coup). J’ai du passé par la casse leveling à plusieurs reprises pour passer certains caps. Mais sinon, mis à part ça, je le titre ne devrait pas trop vous poser de problèmes.
Une réalisation très limite niveau graphismes mais une bonne OST
On peut dire que les graphismes sont le gros point faible de Fairy Fencer F. Le titre est une exclusivité Playstation 3 mais on est loin de ce dont est capable la console de Sony à l’heure actuelle alors qu’elle est en fin de vie. Le visuel accuse quelques années de retard et c’est fort dommage. Le charadesign des personnages est bien sympathique mais souffre d’un léger aliasing contrairement aux décors des donjons qui, même s’ils sont variés, souffrent eux de flou, ont des textures grossières et manquent cruellement de détails. En revanche, les illustrations du jeu signées Yoshitaka Amano et que vous pourrez admirer lors des nombreuses phases de dialogues sont superbes tout comme le design des nombreuses cartes de fées qu’il est possible de trouver.
Pour ce qui est de la bande originale du jeu composée par Nobuo Uematsu, qui a notamment travaillé sur la célèbre série Final Fantasy, je l’ai adorée. Qu’il s’agisse des musiques d’ambiance que l’on peut entendre dans des donjons et dans les menus ou celles qui ont été mises lors des transformations des personnages, elles collent bien avec le jeu.
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Un bon JRPG qui mérite quelques améliorations
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Bon, Fairy Fencer F n’est pas le meilleur JRPG auquel j’ai joué ces derniers mois mais j’ai tout de même passé une bonne trentaine d’heures dessus que j’ai appréciées. Même si j’ai adoré l’humour omniprésent dans le jeu, le charadesign de Tsunako, le design des armes et les musiques de Nobuo Uematsu, le jeu mérite quelques améliorations sur pas mal de choses surtout du côté visuel comme les graphismes passés qui souffrent d’aliasing et d’un manque de finesse surtout au niveau des décors. Maintenant j’espère que Galapagos, la branche RPG de Compile Heart, exploitera mieux les capacités de la Playstation 4 avec Fairy Fencer F Advent Dark Force parce que sinon ça va pas le faire face à la concurrence qui s’annonce sur la console. | |||
Les plus |
Les moins |
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• L’évolution des persos • L’humour • Le charadesign • La bande originale • Bestiaire varié • Quelques objets de personnalisation • Durée de vie |
• Trop simple |